Pour « s’en sortir », pour se libérer d’une émotion, il est nécessaire d’accepter d’y rentrer…
Plutôt que de chercher à tout prix à « cacher sous le tapis », ou à éradiquer les différentes émotions qui nous traversent, il est essentiel au contraire d’écouter ce qu’elles viennent dire et de les laisser s’exprimer. Les émotions sont des messagères, elles indiquent quelque chose de soi, de comment nous sommes inscrits dans le monde et de comment nous le vivons.
Comment ne pas être touché(e) par le fait d’évoluer dans un monde qui semble si incertain aujourd’hui ? Comment ne pas être agi par une telle perte de repères ?
« Il y a des choses qu’on ne voit comme il faut qu’avec des yeux qui ont pleuré. » Henri – Dominique Lacordaire
La thérapie : une terre d’accueil de toutes les émotions
La société dans laquelle nous vivons a une fâcheuse tendance à classifier les émotions – en « bonnes ou mauvaises émotions ». S’il est possible d’en ressentir et d’en exprimer certaines – la fierté, la joie, la gratitude – il est plus compliqué de laisser place à d’autres – la peur, la colère ou la tristesse.
Au sein de l’espace thérapeutique, toutes les émotions sont les bienvenues, elles y ont leur place. Le thérapeute est là pour vous aider à les accepter, à les accueillir et pour contenir là où souvent il y a une peur d’être « débordé, submergé par ses émotions ».
Il est important de nommer ses différents ressentis, ses émotions pour pouvoir les traverser et pour pouvoir ensuite accueillir ce qui émergera à titre individuel. Reconnaître et laisser place à son angoisse, à sa peine, à sa peur pour le monde peut permettre une mise en mouvement, une mise en action qui transforme finalement l’angoisse en énergie positive.
« Ce dont nous avons le plus besoin pour sauver la planète, c’est d’écouter en nous les échos de la Terre qui pleure » –Thich Nhat Hanh (Maître Zen)
C’est de cela qu’il s’agit aujourd’hui : s’autoriser à ressentir, à exprimer les émotions qui nous traversent en lien avec l’état du monde, accueillir ce qui est là à l’intérieur de soi. Notre habitat est en souffrance, il est donc bien légitime d’être inquiet, triste, angoissé, en colère.
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